Farnborough
Au salon aéronautique de Farnborough, la guerre est repartie entre l’Europe et les Etats-Unis, entre Airbus et Boeing. En fait, elle n’avait jamais cessé et elle est très violente malgré les sourires sur le salon. Et cette année, Boeing qui était à la peine depuis quelques années est en train de se refaire comme on dit. Hier il a annoncé une rafle de commandes. L’américain est d’autant plus agressif qu’Airbus lui a damé le pion sur des nouveaux marchés et surtout qu’airbus vient le défier en installant une usine en Alabama. Ainsi le constructeur européen va pendre le drapeau américain et profiter des bas salaires de l’Alabama, les plus bas d’Amérique. Et en offrant de l’emploi aux américains, il pourra bénéficier plus facilement de commandes des compagnies aériennes américaines. Même si depuis dix huit mois, l’avionneur européen profite de la baisse de l’euro alors qu’un euro fort le pénalisait.
Sur quels terrains se joue la bagarre ? Sur tous les terrains, tous les segments. Mais il n’y a pas beaucoup de secteurs en croissance aujourd’hui , +5% par an, cad un marché qui va doubler en vingt ans cad plus de 34.000 appareils d’ici la. La vraie bagarre porte sur ce qu’on appelle les moyen courriers. C’est le A320 Néo d’airbus contre le 737 Max de Boeing. Ce sont ces avions qu’achètent les nouvelles compagnies qui tiennent le marché : les compagnies asiatiques – comme le fameux Air Asia. Les compagnies du Golfe qui desservent leurs aéroports devenus des hub sur les grands trajets transcontinentaux, grâce à leur pétrole pas cher et leur main d’œuvre mal payée. Et bien sur les chinois qui préparent aussi leurs propres avions, notamment sur le segment des moyens courriers.
Comment se fait la différence entre Airbus et Boeing ? Dans les critères objectifs, car dans le commerce international, il y a parfois des critères moins objectifs. Donc dans les critères objectifs, il y a bien sur le prix et qui dépend beaucoup de la variation des monnaies entre le dollar et l’euro. Et ensuite la consommation de kérosène. C’est une donnée à la fois écologique et économique. Et pour consommer moins, il faut des moteurs qui consomment moins mais surtout des avions moins lourds, grâce aux matériaux employés et à la diminution du poids.
Au salon aéronautique de Farnborough, la guerre est repartie entre l’Europe et les Etats-Unis, entre Airbus et Boeing. En fait, elle n’avait jamais cessé et elle est très violente malgré les sourires sur le salon. Et cette année, Boeing qui était à la peine depuis quelques années est en train de se refaire comme on dit. Hier il a annoncé une rafle de commandes. L’américain est d’autant plus agressif qu’Airbus lui a damé le pion sur des nouveaux marchés et surtout qu’airbus vient le défier en installant une usine en Alabama. Ainsi le constructeur européen va pendre le drapeau américain et profiter des bas salaires de l’Alabama, les plus bas d’Amérique. Et en offrant de l’emploi aux américains, il pourra bénéficier plus facilement de commandes des compagnies aériennes américaines. Même si depuis dix huit mois, l’avionneur européen profite de la baisse de l’euro alors qu’un euro fort le pénalisait.
Sur quels terrains se joue la bagarre ? Sur tous les terrains, tous les segments. Mais il n’y a pas beaucoup de secteurs en croissance aujourd’hui , +5% par an, cad un marché qui va doubler en vingt ans cad plus de 34.000 appareils d’ici la. La vraie bagarre porte sur ce qu’on appelle les moyen courriers. C’est le A320 Néo d’airbus contre le 737 Max de Boeing. Ce sont ces avions qu’achètent les nouvelles compagnies qui tiennent le marché : les compagnies asiatiques – comme le fameux Air Asia. Les compagnies du Golfe qui desservent leurs aéroports devenus des hub sur les grands trajets transcontinentaux, grâce à leur pétrole pas cher et leur main d’œuvre mal payée. Et bien sur les chinois qui préparent aussi leurs propres avions, notamment sur le segment des moyens courriers.
Comment se fait la différence entre Airbus et Boeing ? Dans les critères objectifs, car dans le commerce international, il y a parfois des critères moins objectifs. Donc dans les critères objectifs, il y a bien sur le prix et qui dépend beaucoup de la variation des monnaies entre le dollar et l’euro. Et ensuite la consommation de kérosène. C’est une donnée à la fois écologique et économique. Et pour consommer moins, il faut des moteurs qui consomment moins mais surtout des avions moins lourds, grâce aux matériaux employés et à la diminution du poids.
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