Les collectivités locales deviennent de plus en plus des mauvais payeurs ?
C’est un chiffre faible et un symptôme fort qui a été publié hier. Faible car 103 millions d’euros d’impayés, par rapport aux 50 milliards de dettes des collectivités locales, c’est relativement peu. Sauf que les collectivités ne devraient pas connaitre ce genre de défaillance. Et que ce chiffre a plus que triplé en un an. Cela concerne surtout les hôpitaux et les sociétés d’économie mixte. Ce chiffre est donc un symptome de la crise des finances des collectivités locales. Elles ne vont pas bien et le gouvernement s’apprête à prendre de nouvelles mesures d’urgence tout en leur demandant de réduire leurs dépenses, Jean-Marc Ayrault l’a dit clairement hier, elles devront participer aux efforts comme tout le monde.
D’ou vient cette dégradation de leurs finances ? Il y a deux raisons. D’abord, les collectivités paient le prix des excès passé, certaines villes, certaines régions se sont endettées, parfois avec des emprunts très sophistiqués, élaborés par une banque comme Dexia. Ainsi le conseil général de Seine saint Denis, présidé par Claude Bartolone, nouveau président de l’assemblée Nationale, s’est retrouvé avec des emprunts à taux variables gagés sur des monnaies lointaines qui ont menacé de l’étrangler. Ceux la ont payé double peine car la crise a fait exploser les traites et elle a diminué leurs recettes. Par exemple, la baisse des transactions immobilières diminue les droits de mutation et donc les rentrées des conseils généraux.
Pourquoi le robinet des prêts est-il brutalement coupé ? Il y a d’abord la défaillance du groupe Dexia, qui assèche le crédit des communes des départements et des régions. Les banques traditionnelles qui voulaient lui faire concurrence se sont retirées des que la crise est arrivée. Alors le gouvernement Fillon a été obligé de débloquer deux enveloppes d’urgence, de 5 milliards chacune, excusez du peu. C’est pour cela que la mise en place d’une nouvelle banque spécialisée est urgente. Elle va prendre le relai de Dexia avec une partie de ses actifs, elle associera la caisse des dépôts et la banque postale, bref l’argent de l’état. Il faut l’accord de Bruxelles à cause de cette présence forte de l’Etat. Un accord qui se fait attendre. Un dirigeant du Trésor a annoncé hier que l’Etat ferait les fins de mois directement en attendant la mise en place de la nouvelle banque. Mais il y a urgence si on ne veut pas que les impayés continuent à augmenter.
C’est un chiffre faible et un symptôme fort qui a été publié hier. Faible car 103 millions d’euros d’impayés, par rapport aux 50 milliards de dettes des collectivités locales, c’est relativement peu. Sauf que les collectivités ne devraient pas connaitre ce genre de défaillance. Et que ce chiffre a plus que triplé en un an. Cela concerne surtout les hôpitaux et les sociétés d’économie mixte. Ce chiffre est donc un symptome de la crise des finances des collectivités locales. Elles ne vont pas bien et le gouvernement s’apprête à prendre de nouvelles mesures d’urgence tout en leur demandant de réduire leurs dépenses, Jean-Marc Ayrault l’a dit clairement hier, elles devront participer aux efforts comme tout le monde.
D’ou vient cette dégradation de leurs finances ? Il y a deux raisons. D’abord, les collectivités paient le prix des excès passé, certaines villes, certaines régions se sont endettées, parfois avec des emprunts très sophistiqués, élaborés par une banque comme Dexia. Ainsi le conseil général de Seine saint Denis, présidé par Claude Bartolone, nouveau président de l’assemblée Nationale, s’est retrouvé avec des emprunts à taux variables gagés sur des monnaies lointaines qui ont menacé de l’étrangler. Ceux la ont payé double peine car la crise a fait exploser les traites et elle a diminué leurs recettes. Par exemple, la baisse des transactions immobilières diminue les droits de mutation et donc les rentrées des conseils généraux.
Pourquoi le robinet des prêts est-il brutalement coupé ? Il y a d’abord la défaillance du groupe Dexia, qui assèche le crédit des communes des départements et des régions. Les banques traditionnelles qui voulaient lui faire concurrence se sont retirées des que la crise est arrivée. Alors le gouvernement Fillon a été obligé de débloquer deux enveloppes d’urgence, de 5 milliards chacune, excusez du peu. C’est pour cela que la mise en place d’une nouvelle banque spécialisée est urgente. Elle va prendre le relai de Dexia avec une partie de ses actifs, elle associera la caisse des dépôts et la banque postale, bref l’argent de l’état. Il faut l’accord de Bruxelles à cause de cette présence forte de l’Etat. Un accord qui se fait attendre. Un dirigeant du Trésor a annoncé hier que l’Etat ferait les fins de mois directement en attendant la mise en place de la nouvelle banque. Mais il y a urgence si on ne veut pas que les impayés continuent à augmenter.
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